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Nos bénédictions spirituelles en Christ-Jésus

 

Avant-propos: le mot central «grâce» (en grec «charis») correspond plutôt à un «chérissement» suscitant de la joie, qu’à l’acte de gracier quelqu’un.

 

A qui l’article possessif « nos » dans le titre se réfère-t-il? A nous, les membres de la communauté, qui sommes le corps du Christ, qui vivons – quant au plan de l’histoire du salut divin - dans l’ordre (contenant une administration et un aspect temporel, du mot grec «oikonomia»/ voir Ep 3.2 et Col 1.25) de la grace débordante de Dieu, donnée à l’apôtre Paul.

 

Nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle qui puisse exister: «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle au milieu des êtres «sur-célestes» (du mot grec «ep ouraniois», à savoir des créatures, non des lieux!/ v. Ep 1.3 d’après une traduction littérale) en Christ.

 

Les plus importantes des bénédictions sont:

-         Nous sommes en Christ-Jésus (Ep 1.1), c’est-à-dire que nous l’adhérons - que puisse-t-il y avoir de plus haut?

-         Nous avions été élus en lui avant le «katabolê» du monde (Ep 1.4/ expression grecque pour un lancement/ un jet dans la direction d’en bas/ la traduction par «fondation» est populaire mais imprécise), quand la terre devenait une pagaille/ un chaos (Gn 1.2/ en hébreu: un «tohuwabohu»).

-         Dieu nous a fait la grâce de croire/ de nous donner la foi (Ph 1.29; Ep 2.8).

-         C’est en Christ-Jésus que nous avons reçu le rachat et «l‘apolytrose» (c’est-à-dire la rédemption/ la  libération  complète et non résiliable des anciens liens/ v. le mot grec «apolytrõsis», Rm 3.24).

-         Nous avons été justifiés (c’est-à-dire déclarés équitables) par son sang, et en même temps ce n’est que par la foi que cela prend effet, afin que ce soit par grâce (Rm 3.28; 4.16; 5.9).

-         Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils (Rm 5.10).

-         Nous avons été appelés à la communauté (le mot «communion» serait déconcertant, comprenant  aussi – en désaccord avec l’apôtre Paul – la connotation d’un sacrement et/ ou d’une partie de la messe catholique) avec le Fils de Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur (1 Co 1.9).

-         Nous avons été marqués de sceau en Esprit Saint (Ep 1.13/ «en» au lieu de «par»: l'Esprit Saint est ici le sceau même, non l’auteur de l’action!), par conséquent nous ne pouvons plus perdre notre sauvetage (Rm 8.30).

-         Nous sommes établis dans l'état de la grâce (Rm 5.2) dont nous avons été gratifiés en Christ  (Ep 1.6).

-         Nous avons été adoptés comme fils, et maintenant nous sommes de la maison de Dieu, membres de sa famille (Ga 3.26; 4.5; Ep 1.5; 2.19).

-         Nous sommes des élus de Dieu, des sacrés et des bien-aimés (Col 3.12), et sans défaut en face(s) de lui (Ep 1.4).

-         Nous sommes libérés du régime et du pouvoir du péché, quand nous prenons Rm 6 au sérieux!

-         Aujourd’hui, il n’y a plus de différences dans la chair entre les membres juifs et non-juifs du corps de Christ (Ep 2.11-22 ; 3.6;  Ga 3.28).

-         Aujourd’hui, dans l’époque et l’administration de la grâce (voir dessus), le Christ est parmi les nations (Col 1.27), et non parmi Israël, et par conséquent on peut le prier sans médiation d’ Israël.

-         Nous avons les dons gratuits de la foi, l’attente et l’amour (1 Co 13.13 ; Rm 5.5. Il ne s’agit guère d’espoir ou d’espérance, qui peuvent être vains, mais clairement d’une attente pleine de confiance que les promesses de Dieu sont garanties! V. Hé 11.1).

-         Nous sommes complétés en Christ et il ne nous manque rien en face(s) de Dieu (Col 2.9-10/ le mot grec « plêrõma » ne signifie pas « la plénitude » mais ce qui manque/ ce qu’on ajoute avant d’en compléter  qn./ qc.)

-         Et c’est nous qui complétons celui (le Fils de l’amour de Dieu) qui complète l’univers en tout/ en touts (Ep 1.23) - c’est-à-dire qui complète concrètement la Création sur la terre et celle dans les cieux, voir Col 1.13-20 et voir l’expression grecque «ta panta », le pluriel de « tout » - notre Seigneur ne veut pas agir sans nous !

-         Nous sommes glorifiés en Christ-Jésus (Rm 8.30).

-         Actuellement, notre vraie citoyenneté se trouve déjà dans les cieux (Ph 3.20 – le mot grec « politeuma »  qui figure ici n’a rien à faire avec une cité où avec d’autres mots grecs traduits pareillement)

-         Dans l’Esprit, Dieu nous a déjà fait asseoir parmi les êtres célestes (non les lieux célestes/ voir dessus, dans l’introduction) en Christ-Jésus (Ep 2.6). Dans les deux ères suivantes (selon le plan de l’histoire du salut divin/ voir le mot grec « aion » ci-dessous,  ) cela sera le cas même physiquement, c’est-à-dire visiblement pour nous.

-         Nous serons sauvés de la colère de Dieu qui s’abattra sur le monde (Rm 5.9 ; 1 Th 1.10), parce qu’ avant, nous serons transformés (1 Co 15.51/ voir dessous) et enlevés/ emportés dans les cieux (1 Th 4.16).

-         Nos corps seront libérés de leur caractère éphémère et ils revêtiront un « corps spirituel » de caractère impérissable (Rm 8.23; 1 Co 15.42 + 51-54; 2 Tm 1.10).

-         Nous sommes rendus conforme/ semblable à l’image de son Fils (Rm 8.29 ; Ph 3.21).

-         Nous serons sauvés pour le royaume « sur-céleste » du Christ (c’est ce que dit le texte orinial grec/ 2 Tm 4.18).

-         Pendant les deux ères à venir (voir dessus), nous serons vivants, tandis que ceux qui ne sont pas élus seront encore morts,  car le don gratuit de Dieu, c’est « la vie pour toutes les ères » en Christ-Jésus, notre Seigneur (Rm 6.23/ dans aucune des Ecritures de la bible, il n’y a de mots grecs où hébreux pour « éternel » où « à jamais »  ou même « vie éternelle ». Il existent seulement le mot « aiōn » (sujet) pour de différentes ères d’une très longue durée, et l’ adjectif « aiōnion » qui apparaît p.ex. avec « vie »).

 

(Traduction et annotations: Olaf Katzwinkel)

 

 

Dieter Landersheim                                            http://www.biblischelehre.de/
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